jeudi 28 avril 2011

Révolution Jasmin, Démocratie, France, Chine, Déclin de l'Occident - Partie 3

Avec l'extrémisation de la démocratie, chaque citoyen sujet de la société démocratique devient de plus en plus grand virtuellement, c'est comme si chaque fourmi devient reine de la fourmilière, aucune ne veut travailler comme ouvrière pour les autres.

On imagine la conséquence: soit la reine travaille comme les autres fourmi sans pouvoir laisser de descendance, ou bien aucune fourmi ne travaille, aboutissant à une famine généralisée, à une extermination du nid entier, et puis l'espèce entière.

Tous les pays démocratiques souffrent de ce mal: l'indice le plus criant est le déficit budgétaire béant des pays Euro-Américains. Pour raccourcir, un déficit budgétaire d'un pays signifie que son peuple vit au dessus de ses moyens. Puisque Karl Marx a dit que seul le travail crée la richesse, on déduit donc qu'une nation avec déficit national fort est un peuple qui ne TRAVAILLE PAS ASSEZ.

Or la démocratie doit promettre au peuple votant de travailler moins, vit plus richement...

Ceci donne une formidable chance au peuple doté d'un pouvoir autocratique. Ce pouvoir avant tout humainement traditionnel impose que son peuple fasse des efforts pour la collectivité, pour sa nation. Eux ils jouent collective, l'équipe. D'où la source fondamentale de la force de croissance économique des pays émergeant en Asie.

La lutte entre les deux camps, à savoir entre la démocratie et l'autocratie, c'est comme une poignée de sable sans liant contre un bloc de cément lié, par force certes, involontairement souvent, avec une superglue, qui est le pouvoir central fort.

Alors pour l'Occident, les deux choix d'imposent: abandonner la démocratie pour un modèle de pouvoir plus autocratique, ou bien imposer rapidement la démocratie dans tous les pays en forte croissance comme la Chine, le Vietnam, à moindre mesure Singapour, Indonésie, Malaisie...

Le premier choix est très difficile, l'être humain ne revient jamais en arrière dans être forcé, le peuple n'acceptera pas un pouvoir contraignant. L'idéal est le second choix, mais il n'est pas facile à réaliser. L'occident ne peut plus imposer son système par manque de moyen, affaibli par sa façon de vivre dépensière, une vie à la Cigale.

Il existe en effet troisième voie, c'est d'attendre que les peuples émergeant arrivent au même niveau de vie que les occidentaux, alors la démocratie va exercer le même effet néfaste sur l'économie dans ces pays concurrents.

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